La Puissance de Dieu Dans la Faiblesse Humaine !

5 Janvier

Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard. Jean 13, v. 36

Nous lisons plus loin (Jean 21, v. 19) : « Après avoir ainsi parlé, Jésus lui dit: « suis-moi ». Trois ans auparavant, Jésus avait déjà dit à Pierre « suis-moi ! » et Pierre avait suivi sans peine, séduit par Jésus, mais sans le secours du Saint-Esprit. Il aboutit au reniement, et son cœur se brisa. C’est alors qu’il reçut le Saint-Esprit, et Jésus lui dit à nouveau: « suis-moi » ! Jésus seul était devant lui. Le premier « suis-moi » n’avait rien de mystique et Pierre suivit Jésus sur le chemin; le deuxième le conduira jusqu’au martyre (Jean 21, v. 18).

Entre ces deux appels, Pierre a renié Jésus avec des imprécations, et il s’est effondré avec sa suffisance. Il ne lui reste plus rien de sa confiance en lui-même. Il est prêt à recevoir le Saint-Esprit de la part du Seigneur ressuscité (Jean 20, v. 22).

Quels que soient les changements que Dieu ait opérés en vous, ne vous appuyez sur personne, sinon sur le Seigneur Jésus-Christ, et sur le Saint-Esprit qu’Il donne.

Tous nos efforts, toutes nos bonnes résolutions, aboutissent au reniement, parce que nous n’avons pas de puissance pour les réaliser. Mais quand nous sommes effondrés, réellement vidés de nous-mêmes, nous pouvons recevoir le Saint-Esprit : « Recevez le Saint-Esprit ». Laissez-vous envahir par lui, et il n’y aura dans votre vie qu’un vainqueur, le Seigneur Jésus-Christ.

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5 réflexions sur « La Puissance de Dieu Dans la Faiblesse Humaine ! »

  1. Immense espérance devant les limites de nos capacités humaines à être disciple!

  2. Je médite souvent ceci. C’est tellement difficile de le voir et de le penser avec les yeux de l’Esprit Saint.

  3. «Le disciple que Jésus aimait», est le nom que prend Jean dans son évangile. Il connaissait l’amour du Seigneur pour les siens (v. 1), mais il se savait aussi un objet personnel de cet amour. Et il l’éprouvait près du cœur de Jésus, place des communications les plus intimes. Mais c’est un secret terrible que le Seigneur révèle à présent. Il dénonce le traître Judas que Lui-même connaissait depuis le commencement (ch. 6 v. 64). Satan entre alors dans cet homme qui était prêt à le recevoir et qui s’en va dans la nuit consommer son affreux forfait. De nouveau le Seigneur parle de sa croix où sa gloire brillera dans la honte (v. 31), et de sa résurrection par laquelle Dieu glorifiera Celui qui l’a parfaitement glorifié (v. 32). Mais comment pourront être dorénavant reconnus ses disciples, puisqu’Il ne sera plus au milieu d’eux? À un signe certain: leur amour les uns pour les autres (v. 35). Est-ce vraiment ce qui nous caractérise? Question bien propre à sonder notre cœur!
    En contraste avec Jean occupé des affections de Jésus pour lui, Pierre fait valoir son propre dévouement, hélas! sans prendre garde à l’avertissement du Seigneur!

  4. En effet, « notre amour, les uns pour les autres » est-il vraiment un SIGNE aux yeux du monde ? …
    Hélas …
    Seigneur, viens à notre aide.

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